Chronique - La saveur des bananes frites
«Tu sais les hommes sont des voyageurs depuis
toujours, dit Papa Nsoah. Et leur grande intelligence, c'est de
s'adapter à tous les milieux. C'est à toi maintenant de t'adapter!
Tu verras, surtout à ton âge, ce n'est pas si compliqué.»
Jeunesse
Auteur: Sophie Noël
Maison d'édition: Magnard jeunesse
Date de sortit: janvier 2017
Nombres de pages: 160
Prix: 11,90 €
Synopsis:
Saraphina
vit avec son grand frère Jude à Paris dans un foyer pour jeunes
étrangers. Quand elle passe devant les grilles de la Cité Paradis
et ses beaux appartements, elle ne peut s’empêcher de penser à
une autre cité : celle où ses parents ont vécu avant sa naissance,
en Haïti, et qu’ils ont dû fuir suite aux « grands combats ».
Depuis, la vie ne les a pas épargnés : après la mort de leur mère,
Jude et Saraphina ont dû apprendre à vivre seuls. Mais Jude semble
profondément attaché à ses racines, alors que Saraphina, née à
Paris, préfèrerait parfois les oublier.
Au quotidien, elle s’applique surtout à rendre la vie plus légère. Au collège, elle s’intéresse à tout ; au foyer, elle aide Jude autant qu’elle peut, et rit avec Malik, qui lui fait voir la vie en couleur.
Mais quand tout tourne mal, l’horizon du retour en Haïti se dessine peu à peu comme seul échappatoire possible. Comment Jude et Sara parviendront-ils à affronter cette nouvelle page de leur histoire ?
Au quotidien, elle s’applique surtout à rendre la vie plus légère. Au collège, elle s’intéresse à tout ; au foyer, elle aide Jude autant qu’elle peut, et rit avec Malik, qui lui fait voir la vie en couleur.
Mais quand tout tourne mal, l’horizon du retour en Haïti se dessine peu à peu comme seul échappatoire possible. Comment Jude et Sara parviendront-ils à affronter cette nouvelle page de leur histoire ?
Mon
avis: Alors
tout d'abord j'aimerais remercier Babelio, et sa masse critique pour
m'avoir envoyés ce livre. Cette lecture que je pensais assez fraîche
et divertissante, a été beaucoup plus profonde
que je le pensais. Le personnage
principale
qui est Saraphina
(malgré mon incroyable soucis pour prononcer correctement son
prénom) est très attachante,
c'est une petite pré-ados
de 11ans
qui est en sixième, mais c'est le
genre d'ados que j'adore, c'est une bonne élève assez sage mais qui
vas quand même se mettre dans
un pétrins pas possible.
Elle et son frère
mon beaucoup touché,
ils ont perdu leur deux parents, ce qui est horrible, et ils
se retrouvent à vivre ensemble,
et je les admires pour ça, on a l'impression que Jude s'entend très
bien avec elle, qu'il ne réagit pas en jeune homme de 18 ans qui se
disputent tout le temps avec sa petite sœur, mais comme un
mini-adulte. Et ça
me désole presque,
ils ont du grandir trop vite, tout les deux. Vraiment, je trouve que
les
personnages sont vraiment attachant et limite familier, que
ce soit Malik
le
meilleur ami de Saraphina, que j'adore qui me fait énormément
rire,
et qui me fait pensé
à des personnages comme le meilleur ami de Felicie dans «Ballerina».
Les
soirée dans la cave de leur immeuble,
avec toute les familles et les
histoires de papa Nsoah,
donne qu'une envie, être là-bas avec eux.
Le
départ à
Haïti, et
les descriptions de l'auteur, nous apportes une vision
que je pense réel que
l'on a pas forcément, personnellement j'aurais jamais imaginé tant
de ''bidonville'' comme cité soleil, avec des cochons noirs qui se
promènent tranquillement, et des enfants qui jouent dans un ruisseau
au milieu de l'eau qui était dans nos toilettes au départ, et donc
au milieu et avec des excréments… Les maisons colorés, étant
seulement ceux des riches…
Je
vous conseille énormément, cette lecture qui
reste assez jeunesse et donc assez tranquille, mais qui vous feras
voir la
vrai vie de la plupart des habitants des îles comme Haïti.
Merci, Brenda, de ta jolie chronique de mon roman. Cela fait très plaisir de voir des jeunes comme toi aimer les romans qui abordent des thèmes un peu sérieux !
RépondreSupprimerAmicalement
Sophie
Bonjour, de rien, je dois vous dire que j'ai énormément aimé lire votre roman, je pense que l'on doit être un certain nombre dans ce cas là même si nous ne le montrons pas forcément, parce que notre choix se tourne plus facilement vers des romans de jeunesse tranquille, ou des young adultes populaire...Enfin ce n'est pas vraiment compréhensible ce que j'ai dit. Je dois vous remercier, parce que vous m'avez ouvert les yeux, sur les conditions de vie des populations dans les îles telle que Haïti, dans ma tête toute les populations des îles vivaient un peu comme dans Lilo et Stitch ou Vaïana...
SupprimerBonne journée ;)
Brenda.